L'économie en questions | Emission du samedi 30 novembre 2013
Émission du samedi 30 novembre 2013 | Archives
| Sujet no. 1 : c'est à l'occasion de la parution du rapport sur le travail à temps partiel, rapport demandé par le CESE, le Conseil Economique Social et Environnemental (Site officiel) dont c'est occupé Françoise Milewski qui est avec nous ce matin. Une très forte progression du travail à temps partiel réservé aux femmes, c'est le titre que nous avons choisi. Le tableau est exhaustif, le constat est un peu inquiétant tout de même. On décrypte dans ce rapport l'essor du travail à temps partiel porté par celui du secteur tertiaire, renforcé aussi par la flexibilisation du travail. Ce sont désormais 18,6 % des salariés, soit plus de 4 million de personnes qui travaillent à temps partiel et c'est trois fois plus qu'au début des années 70. L'occasion d'y revenir de manière assez détaillée, bien des idées reçues d'ailleurs qui sont démenties, on le verra et on pose aussi la question des horaires de travail, de la qualité, des conditions de travail. L'occasion donc d'une réflexion assez large sur une recomposition en cours du marché du travail.
| Sujet no. 2 : à l'international cette fois, mais il concerne aussi la France, l'Europe, en faite l'ensemble des pays de la Communauté internationale. C'était donc cet objectif qui avait été fixé par la Communauté internationale et qui a été atteint sur le papier pour six mois quand même ! d'un accord avec l'Iran, donc c'était samedi dernier à l'aube. 6 grandes puissances ; Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Unis, Allemagne avec l'Iran ont abouti à cet accord sur le nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions qui étranglaient l'économie iranienne, on va en parler. L'accord prévoit des engagements très précis, substantiels de Téhéran pour je cite « l'empêcher d'acquérir l'arme nucléaire ». Une nouvelle assez bien accueillie dans les milieux d'affaires en Iran bien entendu mais aussi dans ceux des pays signataires dont le notre. Les secteurs automobiles, pharmaceutiques, pétroliers ont eu beaucoup à perdre avec les sanctions qui ont été imposées. Que gagneront-ils à présent ? Et qu'en gagneront-ils ? Nous feront là aussi un point, c'est notre deuxième sujet.
| Sujet no. 3 : et puis donc je l'ai dit en fin d'émission nos actualités dites invisibles, celles que nos invités repèrent pour nous, que nous n'aurions pas forcément vu et qui leur paraissent digne d'intérêt et porteuses d'avenir. On verra lesquelles ils ont choisi.
| Invités :
| Sujet no. 1 : c'est à l'occasion de la parution du rapport sur le travail à temps partiel, rapport demandé par le CESE, le Conseil Economique Social et Environnemental (Site officiel) dont c'est occupé Françoise Milewski qui est avec nous ce matin. Une très forte progression du travail à temps partiel réservé aux femmes, c'est le titre que nous avons choisi. Le tableau est exhaustif, le constat est un peu inquiétant tout de même. On décrypte dans ce rapport l'essor du travail à temps partiel porté par celui du secteur tertiaire, renforcé aussi par la flexibilisation du travail. Ce sont désormais 18,6 % des salariés, soit plus de 4 million de personnes qui travaillent à temps partiel et c'est trois fois plus qu'au début des années 70. L'occasion d'y revenir de manière assez détaillée, bien des idées reçues d'ailleurs qui sont démenties, on le verra et on pose aussi la question des horaires de travail, de la qualité, des conditions de travail. L'occasion donc d'une réflexion assez large sur une recomposition en cours du marché du travail.
| Sujet no. 2 : à l'international cette fois, mais il concerne aussi la France, l'Europe, en faite l'ensemble des pays de la Communauté internationale. C'était donc cet objectif qui avait été fixé par la Communauté internationale et qui a été atteint sur le papier pour six mois quand même ! d'un accord avec l'Iran, donc c'était samedi dernier à l'aube. 6 grandes puissances ; Etats-Unis, Chine, Russie, France, Royaume-Unis, Allemagne avec l'Iran ont abouti à cet accord sur le nucléaire iranien en échange d'un allègement des sanctions qui étranglaient l'économie iranienne, on va en parler. L'accord prévoit des engagements très précis, substantiels de Téhéran pour je cite « l'empêcher d'acquérir l'arme nucléaire ». Une nouvelle assez bien accueillie dans les milieux d'affaires en Iran bien entendu mais aussi dans ceux des pays signataires dont le notre. Les secteurs automobiles, pharmaceutiques, pétroliers ont eu beaucoup à perdre avec les sanctions qui ont été imposées. Que gagneront-ils à présent ? Et qu'en gagneront-ils ? Nous feront là aussi un point, c'est notre deuxième sujet.
| Sujet no. 3 : et puis donc je l'ai dit en fin d'émission nos actualités dites invisibles, celles que nos invités repèrent pour nous, que nous n'aurions pas forcément vu et qui leur paraissent digne d'intérêt et porteuses d'avenir. On verra lesquelles ils ont choisi.
| Invités :
- Benjamin Coriat (Professeur de sciences économiques à l'Université Paris 13 et co-président du collectif des Économistes Atterrés) ;
- Françoise Milewski (Economiste à l'OFCE et coresponsable de PRESAGE : Programme de Recherche et d'Enseignement des SAvoirs sur le GEnre) ;
- Olivier Pastré (Professeur d'économie à Paris VIII et président du conseil d'administration d'IMBank) ;
- Alexandra Roulet (Economiste et doctorante à l'Université de Harvard).