A ECOUTER | OP invité de l'émission du samedi 28 mai 2016

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Sujet > La crise grecque est-elle le révélateur d'une crise de l'Union européenne ?

Et nouvelle édition de l'économie en questions et aujourd'hui l'Europe avec un retour sur un dossier qui nous a beaucoup occupé au cours de l'année 2015 la crise grecque. Deux raisons à cela. L'accord global d'abord conclu à Bruxelles, c'était cette semaine par les ministres des finances de la zone euro approuvé par le fond monétaire internationale sur un allègement futur du fardeau de la dette de ce pays. Accord assortit de nouveaux prêts à Athènes pour un montant de 10 milliards d'euros. Un peu plus de 10 milliards même, 10 milliards 300 millions, on va y revenir. Autre raison beaucoup plus conjoncturelle, le passage à Paris de l'économiste américain James Galbraith, très bon connaisseur de la Grèce. Il a passé les mois les plus aigus de la crise dans ce pays aux côtés de l'ancien ministre des finances Yanis Varoufakis et il a suivi les multiples péripéties. James Galbraith qui est également un observateur très attentif et volontiers critique des heurs et des malheurs de notre Union européenne et plus spécialement de la zone euro. Il vient participer à notre débat, on s'en réjouit. A quelques semaines du référendum britannique dans le contexte très troublé que nous connaissons question pour nos invités : la crise grecque est-elle le révélateur d'une crise de l'Union européenne ?

Sont avec nous donc aujourd'hui Nicolas Baverez, historien et économiste qui vient de faire paraitre "danser sur un volcan", Olivier Pastré, professeur d'économie à Paris VIII et donc James Galbraith, professeur à l'Université de Austin au Texas et le titre de ce livre "crise grecque, tragédie européenne" titre pas très encourageant on en conviendra. Nous sommes ensemble jusqu'à 12 h 30 et en toute fin d'émission nous aurons notre petite séquence "venez avec un chiffre" que vous aurez choisi les uns et les autres.

JG > 400, 400 c'est le taux de dioxyde de charbon par million dans l'atmosphère qui vient d'être dépassé dans les stations du pacifique du sud, ça pèse lourd

NB> mon chiffre à moi c'est 1 640 c'est l'inflation qui est attendue l'an prochain au Venezuela le pays de la révolution bolivarienne avec par ailleurs un déficit de 20 % du PIB et une chute du PIB de 10 % dans le pays qui a les réserves pétrolières les plus importantes du monde devant l'Arabie saoudite.

OP > moi je vais en prendre deux, un 5 000 % d'inflation en Argentine en 89 c'est encore mieux mais je voulais trouver le chiffre le plus gros de l'émission donc j'ai trouvé c'est 20 mille milliards de dollars qui est la base monétaire de la planète c'est à dire la masse monétaire pour simplifier qui représente aujourd'hui 28 % du PIB mondial alors qu'elle représentait cette base monétaire 8 % en 1990. On crée de la liquidité on crée de la liquidité on crée de la liquidité ça va nécessairement un jour ou l'autre créer des bulles ...comme en matière de dioxyde de carbone.